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Fatigué de mes jours précédents, je prends un peu de bon temps dans cette ville, la dernière avant la frontière laotienne
J'ai envie de tout acheter (c'est ce que j'ai fait, en petite quantité bien entendu)
Ca c'est mon stand préféré (j'ai pris 3 bols, un vrai délice, surtout pour les gens qui ont le bec sucré comme moi)
Pas mal ma chambre hein ?
Mon rétro n'a pas survécu aux nombreuses attaques des bas côté pendant le voyage en motoculteur.
Mon guidon aussi a pris cher.
Je pars de la ville vers 16h (le coucher de soleil est à 18h)
J'ai trouvé une famille isolée dans la campagne qui accepte de me laisser planter la tente sous leur maison sur pilotis. Je me lave dans la grosse jarre dans les teintes de fin de journée.
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Ce matin, je me lève de bonne heure car les habitants m'ont proposé de m'emmener avec leur motoculteur sur la piste qui débouche en face de Stung Treng. Ils m'ont dit qu'il m'allait être impossible d'y arriver avant la nuit et, de plus, une multitude de pistes sans indications se perdent dans les méandres de la "savane cambodgienne".
Et c'est parti pour toute une journée dans la remorque de ce motoculteur.
C'est non seulement, au Cambodge, un outil pour bien évidemment cultiver les champs mais également un moyen de transport très répandu.
Le "pilotage" sur ces pistes n'est pas évident et nous manquons de nous retourner à plusieurs reprises
Nous finissons par nous retourner tout de même 2 fois. Heureusement que Jitensha était bien fixé sur le côté opposé duquel on était assis car il me serait tombé dessus avec toutes les affaires.
Il y a aussi les arrêts techniques qui nous retardent. Ca fait aussi partie du voyage.
Voici les hommes qui, comme moi, se tapaient le dos sur la planche de métal qui faisait office de dossier de la remorque. Je préfère une journée même difficile sur le vélo que de se faire broyer le bas du dos à chaque bosse (et la piste en était truffée)
A vélo, par exemple, je serais bien mieux passé ici. Mais il est vrai que dans ces conditions de températures et de difficultés liés au terrain, le motoculteur est en moyenne bien plus rapide. A part les quelques pauses techniques, il n'a nul besoin de se reposer lui.
La pause déjeuner (un peu de riz blanc et c 'est tout) sera expédié en quelques minutes. La plus grosse partie du temps ayant servie à se raffraichir à une source connue de ces villageois.
Crapaud chassé et accroché vivant, la tête pendue, à désécher au soleil. Mort attroce pour cette pauvre bête.
Ca c'est de la roulée !
La piste se fait plus clémente, je peux même lacher le dossier sans crainte de me demonter le dos. La fin de cette longue journée approche.
Me voici reparti à vélo pour rejoindre le bateau qui m'emmènera à Stung Treng. Pour l'heure, je prendrai ce bac qui progresse à la force des bras qui tirent sur la corde attachée entre les deux rives
Repos des vendeurs ambulants (et de leur bicyclettes).
Dans le bateau.
Avec des Israeliens, devant la guest house dans laquelle je vais passer une douce nuit réparatrice.
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Mon hôte, devant sa maison (et la mienne)
Voici la cuisine.
Je sors du village.
Encore quelques maisons éparpillées puis, plus rien.
Je n'ai pas de photos de la suite de la journée et pour cause. C'était un vrai calvaire. Le sable devenait omniprésent et les villages se raréfiaient. Je me suis donc reposé et rassasié dans un de ces oasis.
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Pour le p tit dej de ce matin, de la piste.
J'ai vraiment très faim et je vais voir s'il y a possibilité d'avoir un peu de riz contre quelques Riels.
Et toujours ce sable dans les villages.
Je suis heureux de retrouver le bitume et un bon restau.
De retour sur la piste mais celle ci est très roulante.
Un engin l'humidifie ce qui m'évite de me faire enpoussiérer à chaque passage de véhicule.
De nombreuses motos transportaient toutes le même chargement.
Huuum, la bonne poussière !
Ce pont me mènera à ma destination finale de cette journée.
Je passerai la soirée avec ce jeune couple qui est loin de rouler sur l'or.
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La veille, j'avais dormi dans un village où, dès le matin, la nourriture abonde.
J'ai bien fait de prendre des forces car la piste va être costaud.
Un peu de boue. Rien de tel pour dépenser encore plus de calories.
Je commence à me poser de sérieuses questions quant à la piste choisie. Me suis je trompé à un moment ? Ou est ce bien cette piste indiquée sur ma carte pourtant très peu détaillée ?
Je demande mon chemin à cet homme. Il me confirme que je suis sur la bonne "route".
A part ce drapeau au milieu de cet embranchement, aucune autre indication. La boussolle ne me sert guerre dans cette situation, les deux pistes allant quasiment dans la même direction.
J'ai pris à droite (un peu au pif) mais, à la vue du chemin forestier qui se dresse devant moi, je fais demi tour, étant certain de m'être trompé.
Pourtant, après m'être entrainé dans l'autre alternative, je rencontre par chance un homme qui me dit que c'était bien l'autre. Ah bon ?
Ceux qui viennent en 4x4 ont intéret à en avoir un assez étroit pour passer.
Après la forêt, je débouche dans une zone assez désertique...
... et pourtant gadouilleuse
Je me demande comment cette eau peut être encore présente ici alors que ça fait des semaines qu'il fait très chaud et qu'il n'est pas tombé une seule goutte.
En parlant d'eau, je commence à être sérieusement assoiffé. Je ne pensais pas que cette piste serait si exigeante
Une petite photo devant cette ruine angkorienne (incroyable de trouver ça là, c'est au milieu d'une forêt assez difficile d'accès et c'est ça que je rêvais de trouver en venant ici) puis je repars avec dans l'espoir d'arriver au prochain village le plus rapidement possible, obnubilé par cette soif qui se fait de plus en plus présente.
Au village, je ne trouve pas grand chose à manger. Alors j'en avale en grosse quantité (la variété du menu, affamé, n'est pas la priorité)
Le sable reigne en maître dans et aux alentours des villages. Une horreur !
Une chose est sûre : nul 4x4 ne s'aventure dans ce coin.
L'endroit me parraît idéal pour passer la nuit.
Cet homme est sorti de cette étendue d'eau avec son drole d'engin. Il l'a confectionné lui même et s'en sert pour pêcher. Il lance une petite décharge électrique dans l'eau qui tue automatiquement les poissons se trouvant autour.
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